Bonjour à vous tous qui connaissez le Collectif "de l'éthique sur l'étiquette" ou non. Mais vous pouvez le découvrir rapidement sur son site-un site très riche et très complet- ethique-sur-etiquette-org (ESE).
Pour l'essentiel, ce collectif lutte depuis 23 ans, par divers moyens pacifiques pour le respect du droit international du travail construit par l'Organisation Internationale du Travail (OIT)
Bien que ce droit ne soit pas très exigeant pour les employeurs, les entreprises multinationales le violent sans scrupules; seules des atteintes à leur réputation les fait parfois bouger légérement.
Nous voulons "Mondialiser les droits de l'Homme au travail" au sein de cette mondialisation qui pratique surtout la loi de la jungle. Des collectifs d'associations et de syndicats s'allient mondialement pour de grandes campagnes qui aboutissent à des résultats non négligeables; toujours par des méthodes non-violentes.
Quelles avancées ?
Non, nous ne partons pas en guerre contre les "moulins à vents". Déjà, des résultats non négligeables ont été obtenus au Bangladesh après l'écroulement de l'immeuble du Rana Plaza sur les ouvriers. En France, le député Dominique Potier sensibilisé et soutenu par le collectif ESE et Amnesty International a fait voter en 2017 une loi sur le "devoir de vigilance" de certaines multinationale à l'issue de 3 ans de luttes . C'est une grande première. Il parcourt l'Europe et le monde pour que d'autres lois semblables soient créées et appliquées.
A l'ONU, le traité international contraignant de contrôle des entreprises transnationales est prêt à entrer en action. Une méthode de calcul d'un salaire minimum vital, pays par pays, vient enfin d'être établie par le collectif Asia Floor Wage Alliance.
Tout cela sans homme providentiel, juste la mobilisation citoyenne de par le monde Rejoignez-nous !
05-02-2015. Paris 9ème. Grands magasins. Le Collectif Ethique sur l’étiquette organise une vente d'ouvrières #soldées, sous la forme d'un happening militant, à la fin des soldes d'hiver, pour dénoncer l'emploi par des multinationales de l'habillement de main d’œuvre au rabais.
Ce qui est important de déduire de ce schéma, c’est que, sur l’ensemble des coûts de l’entreprise conceptrice du produit (ici, Nike), très peu concernent la main d’œuvre. Ainsi, une augmentation du salaire des ouvriers n’influencerait en rien le prix de vente en rayon.
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