Suite à l'appel à manifestation de la semaine dernière (cliquer pour voir les détails), voici une suite, organisée sur les mêmes principes, même lieu, même heure.
Aucune proposition du gouvernement n'a convaincu ni les syndicats de journalistes, ni les associations de défense des libertés. Une mobilisation nationale se poursuit donc et tous les organisateurs Brivistes reconduisent l'appel à manifester.
Voici l'appel :
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Revenons sur le fond – voir la quadrature du net (https://tinyurl.com/yyucrlvu) et Greenpeace (https://tinyurl.com/yy2u9rf4) =
1 – soit manifester est un droit (constitutionnel) et la police doit être formée à ACCOMPAGNER (voir formation et pratiques allemandes et suédoises) – ce que propose la loi sécurité globale ce sont de nouveaux moyens technologiques pour renforcer une approche CONFRONTATIONNELLE
2 – le gouvernement veux ouvrir la possibilité de reconnaissance faciale en temps réel au sol et par drone. Le but inavouable est de pouvoir AGIR/DISSUADER de façon ciblée sur un beaucoup plus grand nombre de personnes fichées dans le TAJ (8 millions de fiches dont aucun contrôle indépendant ne peux vérifier la légitimité)
3 – usage des drones – (lire l’excellent argumentaire de la quadrature)
4 – interdiction du droit de documenter l’action de la police – comme l’affaire Benalla et Zecler le prouvent, sans le droit de filmer, aucune bavure policière se serait dénonçable. La police empêche déjà très régulièrement des personnes de la filmer alors qu’elles en ont parfaitement le droit. Cette nouvelle disposition ne pourra que rendre l’opposition de la police encore plus systématique et violente, peu importe le sens exact de la loi. Toute image de policier sera assez systématiquement expurgée des réseaux sociaux puisqu’ils sont responsables de leurs contenus. C’est la loi magique de réduction à zéro des bavures et de l’impunité absolue pour les actes policiers violents.
Voir l’article des droits comparés USA/France sur Slate (https://tinyurl.com/yxrknxc6) qui montre que les policiers français auront des droits de conserver et utiliser leur arme que n’ont même pas les policier américains.
Nous demandons à l’Assemblée nationale de supprimer ces articles et d’exiger — c’est aussi son rôle — du ministère de l’intérieur un changement radical de modèle dans le maintien de l’ordre.