Brive
Les violences conjugales ont des conséquences graves et durables sur les enfants directement victimes ou exposés. En France, au cours de l’année 2018, 149 personnes sont décédées, victimes de leur partenaire ou ex-partenaire de vie et 21 enfants mineurs ont été tués concomitamment ou non à l’homicide de leur père ou de leur mère.
À l’occasion de la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, les services de l’action sociale du conseil départemental et la délégation aux droits des femmes et à l’égalité (DDCSPP), vous invitent à participer à un temps de rencontre et d’échanges sur le thème :
« La violence dans le couple : une souffrance pour l’enfant, un défi à la parentalité »
Vendredi 22 novembre 2019 de 9 h à 17 h à
la Chambre de commerce et d’industrie de la Corrèze
10 Avenue Général Leclerc (salle Escande)
à BRIVE-LA-GAILLARDE
Entrée libre et gratuite
8h45: accueil café
9h-12h: présentation des dispositifs départementaux de protection de l’enfance et d’accompagnement des parents par des représentants des services du conseil départemental, de l’aide sociale à l’enfance, de l’action sociale territoriale, de l’unité médico-judiciaire pédiatrique de l’hôpital de Tulle et des services de l’UDAF.
14h-16h: conférence de Karen SADLIER, docteure en psychologie clinique et psychopathologique, dont les travaux sont de renommée dans le champ du psychotrauma chez les enfants et ados, sur
- les effets traumatiques des violences conjugales sur les enfants
- comment soutenir l’enfant ?
- quelle est la forme de parentalité adaptée en situation de violence dans le couple (construction d’une parentalité parallèle) ?
16h: présentation par l’association SOS violences conjugales et le conseil départemental de l’outil « les mots pour le dire » mis en oeuvre auprès des enfants à l’accueil de jour pour femmes victimes de violences.
17h: clôture de la journée
L’objectif de cette journée vise à améliorer le processus d’accompagnement des victimes dans une approche globale qui inclut la question des enfants exposés aux violences conjugales. Cette journée devrait permettre à chacun, acteurs de la justice, professionnels de l’action sociale et médicale, santé mentale, forces de l’ordre et associations… d’augmenter son niveau de connaissance sur ce sujet encore trop peu connu.
