Publié le 23/01/2020 à 14h00
Iris Bugl, bénévole à l'association Peuple et Culture, et Bilal, refugié venant d'Irak, ont noué des liens d'amitié. © Delphine Simonneau
À l’origine, c’était une méthode linguistique ; un coup de pouce aux nouveaux arrivants. Au fil des mois, les tandems d’accueil de l'association Peuple et culture sont devenus bien plus que ça : une histoire de partage et d’amitié.
Quand Bilal dit « un peu », il faut voir ses yeux. La traversée de la Méditerranée « sur un bateau de 8 mètres avec 45 personnes » jusqu’aux côtes grecques, c’était « un peu dur ». La longue marche jusqu’en Autriche, idem, « un peu dur ». Puis l’ambassade, la banlieue parisienne, l’Office français de l’immigration et un ticket pour Tulle. Le jeune irakien, qui rêvait pourtant de Finlande, accepte aussitôt. « Mais au début je ne comprenais rien. Je me disais, mais comment je vais faire ? C’était un peu dur. Mais finalement, s’est passé. »
Quatre ans après, son français est épatant, à l’image de sa volonté. « Au début je faisais des efforts chez moi, mais je n’avais personne avec qui parler. » Les cours de langue des associations caritatives, aussi importants soient-ils, ne suffisent pas. L’échange, les discussions et les rires manquent. « Si je parle bien maintenant, c’est grâce à Iris, Gwenaëlle, Manée, Gaëlle et tout le monde. »
(voir l'article complet sur LA MONTAGNE )
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