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Amnesty 19 groupe de jeunes / Brive

Rejoignez Amnesty Internationale et l’antenne jeune D’Arsonval !

On se bat ensemble, on gagne ensemble.

Les jeunes d’Amnesty de Brive font signer des pétitions pour préserver le droit de manifester !

Nous étions dans le centre ville de brive à arpenter les rues pour trouver un maximum de signatures pour une pétition qui concerne un des droits les plus important dans le monde : le droit de manifester. Cependant, les tensions actuelles du monde nous démontrent que ce droit est de plus en plus menacé même dans des pays dits démocratiques.

Avant de vous parler de cette pétition, nous aimerions revenir sur quelques exemples où le droit de manifester a été oublié, bafoué, et menacé.

De nombreux cas de personnes dans le monde nous prouvent jour après jour que le droit de manifester est en danger notamment à cause des violences policières. Par exemple, en octobre 2020, des manifestations s’organisent au Nigeria contre les violences policières menées par la brigade spéciale de répression des vols (SARS). Imoleayo Michael se joint au mouvement et relaie les appels à manifester sur Twitter et sur Facebook en utilisant le hashtag #EndSARS.

Deux semaines plus tard, le 13 novembre 2020, vingt hommes armés investissent son domicile et l’emmènent au siège des services de sécurité de l’État. Imoleayo y reste en détention dans une cellule souterraine pendant 41 jours sans pouvoir consulter un avocat ou contacter sa famille. Il est menotté, avec un bandeau sur les yeux et enchaîné à un meuble de bureau en acier. Ayant souffert d’une pneumonie à la suite des nombreuses nuits passées à même le sol, Imoleayo est finalement libéré sous caution en décembre 2020. Son procès relatif aux accusations sans fondement à son encontre est en cours. On a ici clairement l’exemple d’une personne qui s’organise avec d’autres pour dénoncer des violences policières et finit en prison pour avoir simplement relayé un appel, cette situation est inacceptable pour Amnesty International!

Nous pouvons aussi penser aussi aux manifestations du mouvement  Black lives matter qui ont été durement réprimées aux Etat-Unis.. En effet, en seulement deux mois, Amnesty a recensé 125 cas de violences policières perpétrées contre des manifestants, des soignants, des journalistes et des observatrices dans 40 États et dans le district de Columbia. Pourtant les Etat-unis se revendiquent comme un état démocratique qui malheureusement aujourd’hui ne respecte pas ce droit de manifester, si crucial dans une démocratie! 

Nous pouvons finir avec la France qui est loin d’être exempte de ces violences policières qui se sont illustrés dans les nombreuses manifestations pour les retraites à travers des images choquantes. En effet, la France n’est pas épargnée par ces violences puisque depuis des années, Amnesty alerte sur les cas d’usage illégal de la force par les forces de l’ordre en France et les difficultés pour les victimes d’accéder à la justice. Aujourd’hui, il est urgent que les autorités françaises réagissent. Mauvais traitements et torture, décès pendant des interpellations, répression violente pendant des manifestations, contrôles à caractère discriminatoire et propos racistes, les dérives des forces de l’ordre en France sont nombreuses. Que ce soit dans le cadre de contrôles, d’interpellations ou de manifestations, nous dénonçons l’usage non nécessaire ou excessif de la force contre la population, notamment contre les minorités. 

Ainsi, nous avons bien vu ces pratiques à l’œuvre lors des mobilisations contre la réforme des retraites avec un ministre de l’intérieur de plus en plus clair sur ces intentions pour contrôler les manifestants. Amnesty déplore donc cette situation en France qui devrait être un pays exemplaire parmi les démocraties mais qui aujourd’hui nous a poussé à nous mobiliser en faisant signer cette pétition : Pour un contrôle des armes à létalité réduite en manifestation Amnesty.frpétition . Cette pétition concerne tous les abus de l’utilisation de ces armes en manifestation et dans le monde entier. La demande d’Amnesty est celle-ci : Nous avons besoin, sans attendre, d’un traité mondial fort et juridiquement contraignant qui régirait le commerce des équipements de maintien de l’ordre concernant les armes souvent utilisées pour limiter le droit de manifester pacifiquement. Manifester est un droit fondamental que toute personne doit pouvoir exercer sans peur de représailles. 

C’est pourquoi le samedi 29 avril, nous étions présent, nous jeunes D’arsonval et de Bossuet dans les rues de Brive pour faire signer cette pétition qui a une chance d’avoir un impact seulement si nous avons 100000 signatures! Alors allez signer sur Amnesty.fr

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